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meriaux

3 août 2011

dans le parcours un jour est nécessaire

dans le parcours un jour est nécessaire pour comprendre ce qu'on a fait et ce qu'on n'a pas fait, aurait-on pu faire autre chose, avec le recul on ne voit rien, le cerveau n'est pas fait pour avoir une vision objective, dès que le temps passe, on bascule dans la négociation, dois-je regretter, était-ce bien, puis-je faire mieux, en suis-je capable, que de temps perdu, on devait pouvoir aller tout droit sans se poser de question, on fait ce qu'on fait, tant pis si on le fait mal, quelle importance, si la modernité existe, c'est bien dans l'abandon de la justification, ce qui est bien est devenu ce qui est mien, mon projet, mon bonheur, mon plaisir, mon envie, si ça intéresse des gens, c'est par ce que eux aussi s'intéresse à leur projet, l'égoïsme est son plus haut niveau depuis qu'internet s'est développé, il a donné la possibilité d'être tout seul mentalement, on avait déjà eu avant la machine à laver le linge qui avait permis d'être seul chez soi, internet a compléter ce processus en permettant aux gens d'être seul parmi les autres avec qui il communique en envoyant des messages que personne ne lit, il n'y a plus de groupe, on ne veut plus s’embarrasser des autres, c'est l'hiver collectif, l'individualisme vit son heure de gloire, est-ce que ça va durer, les humains sont aussi moutons, ils ont besoin d'être ensemble, par réaction au vide numérique va se développer des réunions qu'on connaissait avant internet, pouvoir toucher quelqu'un, parler à quelqu'un en vrai, c'est quand même mieux que de frapper sur le clavier un message et de l'envoyer dans le vide intersidéral

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3 août 2011

une histoire commence par le commencement et finit par la fin

une histoire commence par le commencement et finit par la fin, entre les deux on va et on vient des milliers de fois sans rien savoir du sens de la vie, est-ce qu'on va dans le bon sens, les jours passent sans rien dire, la vie ne propose aucune solution, on peut vivre n'importe comment, si on veut choisir un modèle de vie, c'est parce qu'on le veut bien, on peut se marier, on peut boire trop d'alcool, on peut refuser de vieillir en restant un adolescent attardé, mais au fond il n'y a pas de choix, les corps s'ennuient, ils cherchent à pimenter les instants, c'est pour ça qu'il y a des méchants, des personnes qui ne veulent pas d'un rapports équilibré et respectueux, ils veulent posséder jusqu'à tuer pour assouvir leur besoin de victoire, mais un jour, peut-être le dernier, ils s'aperçoivent du vide qui les entoure, tant pis, il est trop tard, ils ont fait le mal toute leur vie, même si leur pardon est sincère, leurs victimes sont présentes, leur vie est difficile, elle portent le poids de la culpabilité, pourquoi moi, pourquoi ai-je rencontré ce monstre, j'aurai pus vivre simplement, mais ce jour-là, ma vie a basculé dans l'horreur impossible à justifier, je n'ai pas mérité ça, je n'ai jamais fait de mal à personne, j'ai toujours essayé de trouver l'équilibre dans mes relations, alors pourquoi dois-je subir la folie inhumaine, je suis né pour vivre, pas pour souffrir,

3 août 2011

quand le silence est là, je suis ici

quand le silence est là, je suis ici, toujours à côté de la plénitude, comment arriver à la transe sans fumer quelque chose qui emmène autre part, je veux rester moi-même, connaître l'inconnaissable, rencontrer le mystère accessible, l'envie enfin parfumée de vérité, je suis dans la cour, je cherche la porte, vais-je la trouver avant de mourir, c'est une expérience du vivant, une aventure intérieure qui ne demande que de l'effort pour se concentrer sur rien, ça devient de plus en plus dur dans nos sociétés qui ne cherchent que la satisfaction du tout numérique, sans son téléphone, son GPS, sa tablette, l'humain est perdu, il ne connait plus le chemin qui mène à nulle part, un endroit magique car non voulu, on veut tellement se rassurer en connaissant le monde où on vit, alors qu'on ne sait rien de ses voisins, ce n'est pas parce qu'on les voit de temps en temps qu'on peut leur faire confiance, est-ce que je me fais confiance, ça dépend des moment, parfois je suis à 100%, mais le plus souvent je me mens pour continuer à surfer sur la facilité, il est difficile de croire en soi, rien n'y pousse, les autres ne pensent qu'à eux, je ne pense qu'à moi, on ne risque pas de se rencontrer, il faudra un évènement pour se voir, mais lequel, je pense que la vie peut proposer quelque chose, à moi de le saisir, je me prépare pour ça, une préparation personnelle qui ne s'apprend pas dans les livres, ce que je cherche est nouveau et ancien en même temps, je ne suis pas le premier à le chercher, chaque génération compte quelques exemplaires de fous raisonnables,

1 août 2011

dans la certitude d'être

dans la certitude d'être, il existe une possibilité de se croire ailleurs, un moment qui ne dure pas, on va tout droit dans ce qu'on croit valoir la peine, on s'aperçoit que c'était un mirage, combien de fois vais-je me tromper, pourquoi ne puis-je aller tout droit dans la vérité, non il faut passer par des mensonges, on arrondit les angles pour voir ce que ça donne, c'est une expérience qui peut être amusante, c'est pour ça que ça dure, on n'a pas envie de casser ses jouet au motif qu'ils ne sont plus à la mode, on a chacun des idées personnelles, même si on sait que les humains partagent un stock limités d'idées originales, j'avais comme habitude de savoir où j'allais, mais un jour j'ai trouvé par terre un morceau de planète intérieure, je me suis dit, d'où cela peut-il provenir, je cherchais quand j'ai vu quelqu'un passé, tiens, que veut-il, où va-t-il, il avait un fusil dans les mains, il s'approcha et me parla, je m'appelle Assad et je cherche des opposants, je n'en connais pas répondis-je, fin de l'échange, c'est comme ça que je m'aperçu que je n'étais pas un opposant, pour l'être il faut savoir pourquoi, je cherche mais je ne trouve aucune raison de m'opposer, moi je voudrais plutôt adhérer, coller au corps pour se caresser, mais je n'y arrive pas, ça demande trop d'intimité, je préfère marcher et caresser le sol, au moins lui ne demande rien

1 août 2011

si c'est pour, alors vers la dans

si c'est pour, alors vers la dans un monde ouvert à midi, mais avant la dans mon histoire, il y a des sorties, des entrées, des dessers, du désordre, de l'envie, mais où est passé mon toit, je vois les étoiles, ce n'est pas bon signe, il faut que j'aille voir quelqu'un qui puisse me dire si c'est grave, mais je ne sais pas qui aller voir, je n'ai pas l'habitude de parler de mes problèmes, je préfère attendre et voir si ça évolue, le temps fait bien les choses, mais un jour ça ne suffit pas, il faut admettre qu'on ne peut pas rester seule, il faut partager sa vie avec quelqu'un qui va prendre une partie de moi, j'accepte car je sais qu'il n'y a pas d'autre solution, on vit pour mourir, mais avant on peut rire, des moments sont offerts, on peut les utiliser pour ne pas se prendre au sérieux, on avance sans se demander où on va, quelle importance, si on est bien, c'est qu'on le sera après, avant, pendant, une histoire drôle, c'est comme ça qu'on peut de temps en temps prendre du recul et avouer simplement qu'on est complètement en dehors de la réalité, ce qui compte c'est l'instant subtil, le doute aimable, l'envie secrète, rien ne s'affiche, on vit heureux caché, pas la peine de partager, de toute façon ce qu'on dit n'est pas entendu, je suis allé trop loin dans le perfectionnement du non sens, que le sens commun m'échappe, j'avance comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, le monde est faux, je le sais, mais je n'ai pas encore trouvé la porte qui allait m'ouvrir la voie pour me positionner clairement en moi

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1 août 2011

tuez des innocents, mes braves soldats

tuez des innocents, mes braves soldats, tirez sur des gens sans armes, c'est la gloire de la Syrie, le monde est-il moderne, quand j'entend ce dictateur parler comme en 1960, alors c'était son père qui assassinait 20 000 personnes, mais à ce moment là, on faisait ce qu'on voulait, chaque pays pouvait exterminer son peuple, les kmers rouges au Cambodge, le Rwanda, le Darfour au Soudan, la Bosnie dans l'ex Yougoslavie, mais ça ne bouge pas, on a cru avec le printemps arabe en Tunisie, en Egypte, en Libye, que la modernité avec les réseaux sociaux tels que Face Book ou Twitter, allait changer le monde, mais la liberté ne vient pas quand on la veut, ça prend du temps, passé l'euphorie on voit qu'en Egypte ça n'avance plus, en Tunisie les gens ne se mobilisent pas pour élire une assemblée nouvelle, car dans ces pays on n'a pas changé les gens au pouvoir, si on regarde la France, un pays qui a mis au moins cent ans depuis 1789 pour se sortir de l'obscurantisme, on a vu que l'esprit de liberté est venu en même temps que l'essor industriel, il faut de la richesse pour qu'un pays évolue, tant que les pauvres seront majoritaires, il n'y aura pas de démocratie, pourquoi ces pays étaient-ils dirigés par des dictateurs, car ils étaient soutenus par les bourgeois, cette petite partie de la population qui détient tout le pouvoir économique, en Syrie et en Libye, les dictateurs sont protégés par la pauvreté de leur pays, tout l'argent est détenu par une famille au sens large, une multitude de cousins dirigent le pays, comment arriver à la liberté, des décennies de lutte

1 août 2011

dans la maison vide se passe quelque chose

dans la maison vide se passe quelque chose, ensuite on va à droite et on se retrouve en face d'un immeuble, que se passe-t-il, j'attends dix secondes et je repars vers la gauche, je n'aime pas attendre en me disant qu'il va se passer quelque chose, il pourrait aussi se passer quelque chose ailleurs, je choisis donc d'aller ailleurs, pour savoir ce qui s'y passe, en même temps je me coupe du monde pour être mieux en face de moi, je suis capable de prendre du temps pour réfléchir, une façon de ne pas sombrer dans le doute inefficace, l'humain essaye de produire quelque chose, que fait-il, que fait-elle, je ne la comprends pas, toujours à vouloir autre chose, je ne sais plus quoi faire, mon stock d'idées est limité, aurais-je dû prendre un parapluie, j'aime bien garder ma tête au chaud et mes pieds dans l'eau, ensuite il fait beau, je sèche au soleil et quand il y a du vent je me mets bien en face pour sentir la caresse de ce vent qui vient de loin pour rien, il n'attend rien, il ne veut rien, il passe pour ceux qui le voient, les autres n'y pensent pas, c'est comme ça qu'on trouve que la vie est une chance, tous ces moments qui passent sont différents, ce n'est jamais le même vent qui vient me décoiffer, alors j'attends la prochaine fois, vivre c'est attendre la prochaine fois, jusqu'à la dernière, en avant dans la direction choisie

1 août 2011

comprendre que ça va

comprendre que ça va, mais avant je veux être capable de prendre et de laisser, de choisir ce que je veux et ce que je ne veux pas, je veux être sûr de moi, quels sont mes choix, de la viande tous les jours, c'est un avantage de savoir que le moment est présent, ça permet de ne pas se tromper, si je descends l'escalier je fais attention de ne pas tomber, un accident est si vite arrivé, on ne peut pas tout évité, un polonais soul qui fonce avec sa camionnette pour aller tuer 3 personnes dans une voiture qui roulait dans le bon sens, le destin frappe, on ne peut se préparer à la survenue de la fatalité, on ne peut voir ce qui arrive trop vite, on se dit qu'il suffirait de tourner le volant pour éviter une camionnette arrivant en face, mais on sait qu'il faut additionner les vitesses qui viennent l'une contre l'autre, ainsi, la camionnette allait à 140 kilomètres heures, la voiture allait à 130 km/h, on additionne,  ça fait 270 km/h, à cette vitesse le temps de réaction est très court, 3 secondes avant l'impact, pas assez de temps pour tourner le volant, on va droit vers la mort sans l'avoir voulu, peut être que le polonais soul en avait marre de la vie, une forme de suicide collectif, on entraîne avec soi des innocents, des gens qui voulaient vivre longtemps, malheureusement ils n'avait pas lu leur destin qui s'arrêtait ce jour-là, évidemment on ne sait pas ce qui va arriver, des magiciens prétendent connaître l'avenir, mais il se trompe une fois sur deux, une fois tu vis , une fois tu meurs, dommage, j'avais quand même payé cher pour finalement mourir sur l'autoroute et sans avoir commis de faute, on voit là que la mort n'est pas le prix à payer d'une mauvaise action, quoiqu'on ne connait pas les victimes innocentes, avaient-elle une raison de rencontrer un polonais soul, la vie est bizarre

1 août 2011

si j'avais de l'argent je pourrais,

si j'avais de l'argent je pourrais, mais au fait que se passe-t-il, je sais que je peux, mais le temps est le même pour tous, j'ai envi, je raisonne, je passe à côté, pourquoi avoir plus d'argent, j'achète du pain de temps en temps, je pourrais en acheter tous les jours, mais je ne mange pas du pain tout les temps, c'est un exemple que l'argent ne permet pas tout, le bonheur ne s'achète pas, le temps ne s'achète pas, qu'est ce qui fait qu'on va bien, un rayon de soleil après une journée de pluie, de la pluie quand on a eu trop chaud, ça change tout le temps, on doit rapidement changer pour faire face à l'ouverture, on doit bien regarder pour être bien positionné, c'est une vision qui ne demande pas d'argent, il suffit de bien regarder, les jours passent, je suis un corps, je reste près de moi, je ne pars pas pour revenir, j'essaye de passer au milieu des angoisses, une aventure amoureuse, l'amour c'est gratuit, c'est fou de voir que tout ce qui est gratuit demande un effort d'ouverture sur les autres, ce qui s'achète est égoïste, on ne pense qu'à son petit plaisir, la modernité est pleine de jouets technologiques qui plaisent aux adultes, où sont les responsables, avant on disait que le temps passait pour que la tête prenne du poids, aujourd'hui c'est allégé, le beurre devient bon pour la santé, c'est du n'importe quoi, on marche sur la tête

1 août 2011

le temps passe et je ne suis plus ce que j'étais

le temps passe et je ne suis plus ce que j'étais, mais je ne suis pas différent d'avant, je vois la vie avec ce que je suis en profondeur, une réalité qui ne change pas depuis que je suis enfant, mais si nous nous nous avions avion, nous pourrions voler tout en haut et descendre tout en bas, environ 2 kilomètres avant la frontière, mais je ne crois pas que ça compte, en effet le temps passé en vol est différent de celui passé sur terre, d'ailleurs on dit qu'au pôle nord le temps ne passe plus, est -il possible d'y vivre pour arrêter de vieillir, plus on s'éloigne des extrémités on se noie dans une mer d'incertitude, vers le sommet il fait froid, alors c'est comme ça que je peux enfin prendre un chemin qui ne mène pas nulle part, je pense à ce que je vais faire, tout ce qui est possible, ça donne le tournis, en avant, je ne peux plus retourner en arrière, tout est détruit, ma jeunesse est morte, hier s'envole dans le vent chaud du sud, je n'ai pas froid, il faut voir ce qui existe, un amas d'idées confuses, des tentatives ridicules, du sang qui circule dans les veines, et moi qui marche dans la rue en sachant où je vais, je n'aime pas me perdre sauf quand je suis en voiture, là, je suis capable de passer une heure à naviguer au hasard dans des rues que je ne connais pas, à un moment je pense pouvoir retrouver mon chemin, à un autre instant j'angoisse, c'est un jeu que je sais inoffensif; je retrouve toujours mon chemin,

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