jour un, combien d'autres,

jour un, combien d'autres, ça dépend du moment, si c'est le matin on va vers le haut, si c'est le soir on va vers le bas, à midi on déjeune, et puis on est bien un quart d'heure, ensuite on plonge une minute les mains dans l'eau de vaisselle, un peu de tout, et voilà, je suis là, simplement, que faire d'autre qui m'apporte le bonheur, un équilibre instable qui pourrait chuter un jour de tristesse, on n'est pas à l'abri d'une déprime, tout s'en va on ne sait où, le vide est immense, il n'a ni début ni fin, alors que l'humain est précisément ce qu'il est, un seul corps mais beaucoup d'idées, ça n'arrête pas, toute la journée, des idées en pagaille qui ne servent à rien, quel temps perdu, l'humain ne peut aller tout droit, des détours à ne plus finir, des tentations, des erreurs, des ratés, on recommence, par ici, c'est loin de ce que je pensais, faut quand même essayer, jour 3 tout va bien, il pleut, il a plu à tout le monde, c'est comme ça que ça marche, on tape de grands coups au hasard, là j'ai tapé trop fort, mais comment l'aurais-je su, ensuite on constate les dégâts,